Jour 11 – Arashiyama

Par Ever

Ce n’est pas réellement un Toc (Steeven on se tait) même si ça m’aide dans un sens à évacuer une certaine anxiété… Enfin je crois. Au Japon « Pour je ne sais quelle raison », je refais quasiment tous les jours ma valise 🙂

J‘étale tout sur le lit et j’optimise le rangement. Car plus on vadrouille plus j’amoncelle des conneries en tout genre. Et en fin de séjour, ça ressemble à une partie de Tétris.

Bref il est 6h30, je suis assis en tailleur en train de ranger pendant que Steeven refait la voierie… Pardon, dort dans un doux et paisible silence d’ange. Depuis 45 minutes, j’ai l’impression d’entendre une sonnerie de réveil au loin… étrange.

Au programme pour notre journée, c’est Arashiyama. Longtemps, j’ai remis à plus tard la visite des « singes » et c’est un coin sympa à montrer à Lulu et Gwénel. Il est dit aussi qu’il y a des moustiques qui sucent… mais ça c’est encore une autre private joke qui remonte à bien des années.

On arrive donc à la gare JR de Saga Arashiyama (qui n’est pas celle sur la photo). J’emmène tout le petit monde à l’autre gare (non JR, qui du coup est celle de la photo) de Arashiyama pour leur montrer les poteaux Kimonos. De plus, elle est bien plus jolies que la JR et propose bon nombres de boutiques et magasins pour « Touristes » (que nous sommes).

Si vous avez la possibilité de trainer un peu le soir, c’est encore plus mieux beau ! A condition de vous débarrasser des autres touristes qui ont eu la même idée que vous bien entendu. 

Vous avez un restaurant qui propose de l’anguille non loin de là le Nakagawa. Repéré le magasin du lapin constipé (Miffy) et prenez juste en face, c’est le petit chemin (avec le sens interdit). Le restaurant se trouvera sur votre droite.

Pour le moment, on prend vers le sud et nous traversons le pont Togetsu. Il nous mène aux singes. Gwénel s’agace avec son appareil qui décide aléatoirement de se mettre en mode « Il va faire tout noir » :/ Le temps est changeant et la luminosité un peu chiante en ce début de journée.

Mais on a la chance de pouvoir encore profiter des Sakura 🙂 Je suis plutôt satisfait, ça nous fait une belle balade, je n’étais jamais venu.

On arrive enfin au parc Iwatayama et entamons la petite montée pour aller admirer la vue et faire un petit coucou aux macaques.

On pourrait croire que nos petits singes sont tout tristes, enfermés dans des cages… En fait, c’est l’inverse. Nous sommes dans une baraque grillagée et on peut les observer depuis cet endroit. On peut aussi aller dehors bien entendu leur faire un câlin.

J‘ai moins la sensation de malaise qu’à Jidokudani près de Nakano. C’était très voyeuriste (là aussi un peu). Ici, il y a plus une sensation de liberté et de connerie autorisée. Ils ont un très bel espace (la montagne) et vaquent pénards à leurs occupations.

Encore quelques photos de singes et je vous fous la paix avec ça :

Un magnifique paysage #Beautéetplénitude que Gwénel prendra lui aussi mais en version « Nuit« .

Clic-clac c’est dans la boîte, on se barre. Notre prochaines visite sera le Tenryū-ji – 天龍寺 ou « le grand temple du dragon céleste » (ça claque !). C’est le temple à faire dans cette partie de Kyoto. Il y a certes le Daikaku-ji – 大覚寺 mais je le boude. Je lui ai donné deux fois ça chance et à chaque fois je suis tombé sur des journées spéciales « Ikebana » bondées de mamies gâteaux et de branches de cerisier plantées dans de la mousse… (sans vous parler de la marre aux canards qui fait office d’étang).

Bref, le grand temple du Dragon céleste. Il doit son nom à la peinture dans le hall qui vaut le coup. Seulement, elle n’est visible que les jours non-travaillés donc prévoyez bien vos dates 🙂 C’est un peu le même principe qu’au Kennin-ji – 建仁寺 dans le centre de Gion. Sachant cela, nous le visitons bien entendu un jour… travaillé x)

Quelques photos random du site pour vous donner envie :

Notre monde d’aujourd’hui connait bons nombres de conflits cachés aux communs des mortels. L’espionnage n’est pas une fiction pour qui sait observer attentivement ! Gwénel longtemps entrainé aux méthode de contre-espionnage m’envoie un code 54122 pour me signaler la présence d’individus suspects.

Jugez par vous même ce que nos micros ont pu enregistrer :

« Wian, je pense que nous sommes repérés ! »

« Pas d’affolement Liang, on reste concentrés. Garde ton air naturel et décontracté. Et dirige bien ta bague micro vers nos ennemis. »

« Tu as raison Wian. Restons calmes. Notre couverture est solide. Règle donc tes lunettes caméras. On continue la mission… »

De nouveau une petite pause bucolique pour les amoureux de la nature. On a perdu Steeven au passage. On le retrouvera surement à la sortie. Et Lulu se dandine dans tous les sens ce qui peut signifier deux choses 1) Il va pleuvoir 2) Elle doit faire pipi… Le ciel est d’un bleu profond.

Selon votre sens de visite, si vous finissez par la sortie Nord, vous arriverez à la forêt de Bambous (avec des moustiques qui sucent).

J‘essaie de prendre quelques photos, mais comme pour Fushimi Inari Taisha si vous n’y êtes pas de bon matin c’est quasi impossible tellement il y a du monde.

Notre prochaine destination est le Otagi Nebutsu-ji au Nord (on fait l’impasse cette année sur le Adashino Nebutsu-ji juste avant). Sur le chemin, on tombe sur plusieurs magasins, notamment un vendeur d’encens et de thé. Lulu s’étonne des statues qui lui font peur et nous demande :

« Pourquoi Ils sont assis sur leurs genoux ? » :

La balade est vraiment belle. Arashiyama n’est pas un « En dehors des sentiers battus » ou une « secret Gem » comme on le voit sur les sites touristiques (qui font pour la plupart des copier-coller). Mais il y a quand même moins de monde qu’à Higashiyama (Kiyomizu et compagnie) ou qu’au temple d’or. C’est donc une escapade un peu à l’écart surtout si vous prenez la peine d’aller vers le nord. La route qui mène à l’Otagi Nenbutsu-ji est typique :

On arrive enfin au temple ! Et… je n’ai plus de batterie (oui comme l’an passé au même endroit !). La mort dans l’âme je fais la visite et j’espère secrètement que les photos de Steeven, Lulu et Gwénel seront toutes moches et ratées.

Après toutes ces visites, on rentre sur Kyoto et vérifions que le Yodobashi est toujours à sa place (ouf nous sommes rassurés).

Et comme prévu, on prend un peu de hauteur pour admirer la ville :

Informations pratiques :

Accès en Train (de nombreux bus !) :

  • Depuis la gare de Kyoto, ligne JR Sagano, arrêt Saga Arashiyama.
  • Sinon depuis Karasuma, ligne Hankyu via Katsura.

Accès en Bus(direct depuis la gare) :

  • Les numéros gagnants sont les : 93, 11 et 28.

Horaires :

  • Tenryu-ji : 8h00 à 17h00

Tarifs :

  • 500円

Note :
Quartier très agréable qui change des itinéraires habituels.